Paléo Jour 2 : des cieux couverts, des cœurs en fête
Paléo Jour 2 : Entre nuages et frissons musicaux, le cœur des festivaliers est resté au beau fixe
Le deuxième jour du Paléo s’est déroulé sous un ciel hésitant, entre éclaircies timides et nuages bien présents. Mais cela n’a pas entamé la bonne humeur des festivaliers, toujours aussi nombreux et déterminés à vivre pleinement cette édition 2025. Entre découvertes musicales, performances scéniques et têtes d’affiche en feu, cette journée a offert une nouvelle palette d’émotions.
Black Sea Dahu charme Vega
C’est sur la scène **Vega** que **Black Sea Dahu** a offert un des premiers grands moments de la soirée. Emmené par la charismatique **Janine Cathrein**, le groupe suisse a transporté le public dans son univers folk envoûtant, entre mélancolie assumée et envolées instrumentales d’une rare intensité. Le public, d’abord clairsemé, s’est vite rapproché de la scène, attiré par la sincérité des morceaux et la beauté brute de la prestation. Un moment suspendu, parfait pour entamer la soirée en douceur.
JudeLine, la surprise scénique du Club Tent
Direction ensuite le **Club Tent**, pour une performance aussi étonnante que puissante : **JudeLine**. Artiste en pleine ascension, elle a livré un show à la fois intime et spectaculaire, portée littéralement… par un porteur humain. Cette scénographie audacieuse renforçait l’aspect théâtral de sa musique, entre pop alternative et influences RnB. Voix claire, regard perçant, JudeLine n’a pas hésité à embarquer son public dans des univers sensuels et sombres, où les récits personnels prennent une dimension presque mythologique.
Théâtre nomade à La Ruche : « Chez toi Chez moi
À **La Ruche**, lieu incontournable pour les amateurs d’arts vivants, **La Compagnie Les Malles** présentait **« Chez toi Chez moi »**, un spectacle itinérant et participatif. Avec humour et tendresse, les comédiens nous ont emmenés dans les méandres du quotidien, des conflits de voisinage aux rêves partagés. Le public, invité à interagir et parfois à improviser, s’est laissé embarquer dans cette aventure humaine où chacun peut se retrouver. Une belle bulle hors du temps.
Aïta Mon Amour : le Dôme envoûté
Sous le **Dôme** du **Village du Monde**, c’est le projet **Aïta Mon Amour** qui a marqué les esprits. En mêlant les chants traditionnels de l’aïta marocaine – souvent portés par des femmes puissantes et libres – avec des sonorités électroniques et une instrumentation moderne, le groupe a livré un set vibrant, presque chamanique. La voix de la chanteuse principale, à la fois rugueuse et pleine de grâce, a envoûté le public, qui est resté scotché jusqu’à la dernière note. Une des plus belles découvertes de la journée.
Jean-Louis Aubert : rock et communion sur la Grande Scène
Le clou du spectacle s’est joué, sans surprise, sur la **Grande Scène**, avec un **Jean-Louis Aubert** en grande forme. Généreux, chaleureux, le rockeur a revisité ses classiques, de l’époque Téléphone jusqu’à ses titres solo les plus récents. Sa voix intacte, ses riffs familiers et son énergie contagieuse ont mis tout le monde d’accord. Des milliers de spectateurs ont chanté à l’unisson « Voilà, c’est fini » dans une communion aussi joyeuse que nostalgique.
Et Will Smith dans tout ça ?
L’un des grands sujets de conversation du jour restait évidemment **Will Smith**, très attendu et annoncé sur la Grande Scène pour un passage remarqué. Si l’acteur-chanteur américain a bel et bien fait le déplacement, aucune photo officielle n’a pu être capturée par nos soins. Mais sa présence a suffi à faire grimper la température et à attirer une foule impressionnante, curieuse de découvrir ce que « Mr. Smith » allait proposer sur une scène européenne.
Ambiance du jour : chaleureuse malgré le ciel gris
Il y avait beaucoup de monde dans les allées, et malgré un temps parfois maussade, les sourires, les rires et les chants ont largement compensé l’absence de soleil. Entre concerts intimistes, surprises scéniques et grosses pointures, cette deuxième journée de Paléo a tenu ses promesses… et donné envie d’y retourner dès demain.
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Paléo Day 2: Cloudy Skies, Joyful Hearts
Paléo Day 2: Cloudy skies, radiant hearts — a night of emotion and discovery
Day two of the Paléo Festival unfolded under a hesitant sky, with shifting clouds and only rare glimpses of sunlight. Yet nothing could dampen the spirits of the festivalgoers, who came out in full force, smiles on their faces and dancing shoes on. From heartfelt musical journeys to theatrical surprises and major headline energy, the day was a full spectrum of emotion.
Black Sea Dahu enchants Vega
The evening began on the **Vega stage**, where **Black Sea Dahu** delivered one of the first magical moments of the night. Led by the magnetic **Janine Cathrein**, the Swiss indie-folk band wrapped the audience in an intimate and emotional cocoon of melancholic melodies and slow-building instrumental swells. Though the crowd started out scattered, it quickly gathered closer, drawn by the raw beauty and authenticity of the performance. A perfect start to ease into the night.
JudeLine: visual poetry under the Club Tent
At the **Club Tent**, rising star **JudeLine** offered a show that was both bold and poetic. Her entrance — literally carried on the shoulders of a human porter — set the tone for a performance that played with contrasts: sensual yet fierce, grounded yet surreal. Her voice glided over alternative pop and RnB textures, while her theatrical stage presence held the audience in rapt attention. One of the night’s most original acts.
Nomadic theater at La Ruche: “Chez toi Chez moi”
Over at **La Ruche**, where art and intimacy collide, **La Compagnie Les Malles** brought their participatory performance **“Chez toi Chez moi”** to life. Blending humor and heart, the troupe explored themes of everyday life — from neighborly squabbles to dreams of coexistence — all while inviting the audience to take part. A small, interactive gem that reminded us how powerful live storytelling can be.
Aïta Mon Amour: a dazzling discovery under the Dome
Under the **Dome** of the **Village du Monde**, the act **Aïta Mon Amour** was one of the day’s most beautiful surprises. Melding traditional Moroccan *aïta* music — historically performed by powerful and defiant women — with modern instruments and electronic layers, the group delivered a set that was at once ancestral and boldly contemporary. The lead singer’s voice, raw and resonant, cast a spell over the audience, leaving a deep and lasting impression.
Jean-Louis Aubert: legendary energy on the Grande Scène
As the night peaked, **Jean-Louis Aubert** lit up the **Grande Scène** with a performance full of passion and nostalgia. The former Téléphone frontman took the crowd on a journey through decades of rock classics, personal anthems, and electric stage presence. His voice was crystal clear, his energy infectious — and when thousands joined him to sing *“Voilà, c’est fini,”* it felt like one big, beating heart under the night sky.
And what about Will Smith?
One of the day’s most talked-about appearances was, of course, **Will Smith**, who was expected on the Grande Scène. While we couldn’t capture any photos, his presence caused a wave of excitement across the grounds. Fans packed in, hoping to catch a glimpse of the global star — a buzz that added even more heat to the night.
Mood of the day: Warmth in the clouds
Though the weather stayed stubbornly grey, the atmosphere was anything but. Smiles, dancing, discovery, and a shared love of music filled every corner of the festival. With a blend of emotional storytelling, artistic innovation, and rockstar energy, Day 2 reminded us that Paléo is much more than a lineup — it’s a feeling.
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©Text and Photos: Showmedialive
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