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C’est déjà la dernière journée de cette 43ème édition du Paléo festival qui a provoqué tant d’émotions chez les 230’000 festivaliers qui auront pu voir, entendre ou découvrir des groupes légendaires, des artistes confirmés comme des révélations musicales. Avec des prestations toujours plus qualitatives, des aménagements améliorés et un décor éphémère spectaculaire du côté du Village du monde qui a vécu à l’heure de l’Europe du sud cette année, tout comme du côté quartier des Alpes, de la Ruche ou des créations lumineuses de la HES-SO et des animations proposées , l’offre est enthousiasmante et l’ambiance à la fête l’état d’esprit serein grâce à une organisation parfaite. Ainsi même la météo aura été clémente. C’est un véritable succès grâce à l’engagement, la compétence, les efforts convergents et la motivation des équipes.

Pour la 44ème édition qui aura lieu du 23 au 28 juillet 2019 sur un terrain certainement redessiné ce qui est un challenge supplémentaire a avoué Daniel Rossellat, le public fidèle est attendu.

MARIO BATKOVIC

De l’accordéon à Paléo, c’est du déjà vu oui mais pas comme ça ! En solo avec Mario Batkovic qui en joue virtuose et joueur, exalté et exaltant. Il permet de découvrir au public du Club Tent la richesse d’un instrument de concerts qui permet toutes les libertés et pourtant cantonné dans les esprits aux bals musettes en explorant d’autres styles musicaux plus contemporains faisant vibrer les hanches de son instrument et l’utilisant même comme une percussion. Il partage son univers intérieur au travers des accords aux sonorités sombres, son visage et sa musique font transparaître tant d’émotions et souvent un sourire l’éclaire. C’est vraiment surprenant, une réelle prouesse artistique et le public en est étonné, siffle et l’applaudit chaleureusement. Merci Paléo pour ces moments privilégiés.

CAMILLE et JULIE BERTHOLLET

Ce sont deux jeunes sœurs unies par une même passion complices. Il y a la rousse Camille violoncelliste et violoniste et la rousse Julie violoniste qui en ambassadrices de charme de la musique jouent de leurs archets avec virtuosité, énergie et détermination en proposant au public un concert flamboyant et solaire à leur image. Elles jouent accompagnées d’un piano des arrangements de pièces célèbres avec une grande liberté d’interprétation, aussi des thèmes de génériques de séries télévisées et des melting-pots de musiques célèbres. C’est un succès mérité qui couronne leur travail et investissement. Le public est sagement assis devant la scène des Arches sous le chaud soleil de cette fin d’après-midi et applaudit vivement leur prestation autant chargée d’émotions que d’humour.

STABAT MATER DE ROSSINI

La réunion de trois chœurs a permis d’en former un unique composé de 100 choristes qui a été mis en place à l’occasion de ce concert dominical à Paléo et qui sera accompagné par les musiciens de l’Orchestre de Chambre Fribourgeois et interprété par quatre solistes mezzo-soprano, soprano, ténor, baryton. La création de cette formation permet de célébrer l’œuvre magistrale de Gioachino Rossini : Le Stabat Mater,  avec un concert unique qui sans conteste aura été le moment le plus grandiose du festival suscitant des émotions indescriptibles. Extraordinaires moments hors du temps. Bravo et merci !

A FILETTA

L’importance des racines c’est le message que cette formation de six hommes chantent en polyphonie rappelant que la mémoire des origines et de l’histoire sont les fondations de la vie quel que soit votre horizon dans un langage universel : la musique. Un message et des vibrations musicales pures qu’accueille le public du Dôme avec plaisir et bonheur, un guide sur les chemins de la vie.

CLAUDIO CAPEO

Avec son timbre de voix si particulier Claudio Capeo chante et joue parfois accompagné de son accordéon tel un troubadour moderne sur la Grande Scène. Son interprétation énergique et son charisme entraînent avec lui pour un voyage réaliste ou une ballade romantique, le public qui chante à tue-tête avec lui ses textes de chansonnier sur des rythmes pop, chaloupés et dynamiques.

YONAKA

Ils sont quatre sur scène et la voix de Theresa Jarvis vous enchaîne à cette musique rock dont l’énergie impétueuse donne au public du Détour l’envie de se déchaîner sur les mélodies affutées. Diaboliquement bon.

©Photos Eric Frachon & Texte MF ShowMediaLive